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Alors que la population française se révèle de plus en plus consciente des conséquences du changement climatique, la compréhension des ordres de grandeur demeure imparfaite. Tour d'horizon des solutions de formation avec KLIMA School et Greendeed.
L’état de la planète est devenu un sujet d’inquiétude majeur pour les Français, et ce peu importe les générations. Une étude IPSOS réalisée en mars 2022 montre que 80% des Français sont préoccupés par le sujet du dérèglement climatique et la protection de l’environnement.
Un autre sondage BVA souligne lui que 86% des français ont aujourd’hui pris conscience des conséquences du changement climatique, vraisemblablement du fait des longs mois de sécheresse et l’été de vagues de chaleur au-dessus des 40 degrés traversés par la France. Ils reconnaissent pas ailleurs que l’humanité est la cause de ce changement climatique et sont bien conscients de la gravité de la situation.
Il est alors légitime de questionner la poursuite d’une aggravation de la situation. On peut se demander pourquoi la population française ne réagit pas, malgré sa conscience du problème et n’en profite pas pour s’engager dans sa résolution. Nombre de causes expliquent cette inaction climatique de la population, à commencer par le manque d’information et de compréhension des enjeux qui contribue au sentiment d’éco-anxiété ou de climat-anxiété.
En effet, si les français sont toujours plus inquiets au sujet de l’environnement et du climat, le manque de connaissances de base demeure important. Le climat est une matière scientifique qui nécessite, une formation courte de l’ordre d’une vingtaine d’heures afin de pouvoir comprendre les ordre de grandeur du sujet en jeu. Par exemple, le fait que les conséquences ne soient pas linéaires est ignoré de nombre de concitoyens. Ainsi, les conséquences d’un réchauffement à 2 degrés seront peut être mille fois plus graves que celles du réchauffement actuel à 1,3 degré de réchauffement climatique, et à 3 degré, peut être cent mille fois pire.
C’est donc une grande partie de la population a qui il manque les connaissances suffisantes sur les énergie et climat pour impacter efficacement la planète dans leurs actions individuelles ou collectives. Et le chemin sera encore long, selon une étude réalisée par l’observatoire international pour le climat et EDF, ce sont pour l’instant un maigre 10% des français qui assurent tout à fait savoir comment lutter à leur niveau contre le changement climatique.
"A chaque atelier climat, on constate le manque de connaissances et de maîtrise des ordre de grandeur au sujet du changement climatique" - Romane Janecki- alternante chez Greendeed en tant que responsable du développement et animatrice fresque du climat.
Comment trouver les solutions à ce problème d’optimisation sous contrainte qu’est le changement climatique si l’on ne maîtrise pas les fondamentaux ? Animatrice de la Fresque du Climat, Romane Janecki, étudiante en école de commerce en alternance et formée aux enjeux climatiques témoigne : “ à chaque atelier climat, on se confronte toujours au manque de connaissances, de notions et de maîtrise des ordre de grandeur au sujet du réchauffement climatique ".
Ce manque d’information conduit parfois même le public à croire que ses actions “écologiques” ont un réel impact, alors que leur action conduit à une faible réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, Joseph Hermet, directeur de Klima School explique “sur les salons étudiants, lorsque l’on pose la question du changement climatique, les gens répondent qu’ils trient leurs déchets, mais s’ils savaient que trier les déchets ne réduit que de 3 kg/an la quantité de CO2/personne émise alors que réduire la viande dans le régime alimentaire permet d’éviter 450 kg CO2/an, leur actions seraient différentes”. Et ce constat se traduit dans les chiffres, ainsi, un associé du cabinet de conseil AT Kearney démontre dans un sondage que cette action de réduction des emballages plastiques ou de tri des déchets est vue comme le premier poste de réduction d’impact carbone personnel (22%), devant l’option de réduire ses vols annuels en avion d’un vol par an (18%). Le manque de connaissances est donc toujours très profond.
L’éco-anxiété est également un facteur de frein potentiel à l’action, car la peur est un phénomène bien connu de mise en mouvement. Cela s’explique par différentes causes, certains ne veulent pas approfondir, de peur de devoir ensuite entrer dans un mécanisme de déni; d’autres, directement car les conséquences de leur formation s’opposeraient directement avec leurs intérêts particuliers et ont peur de devoir changer leur mode de vie et leur représentation du succès personnel. Néanmoins, la conscience dans les familles émerge, et les jeunes générations, moins prisonnières des rentes de situations construites par les précédentes, viennent parfois interpeller leurs parents au sujet du climat.
En tous les cas, la conclusion à tirer est limpide : il est nécessaire de former les populations aux enjeux climatiques, les faire monter en compétences pour espérer leur apporter le savoir nécessaire à leur action en faveur de la décarbonation. Pour accomplir cet objectif, il apparaît donc nécessaire de former les étudiants, en rendant possible l’intégration d’une école de commerce ou d’ingénieur intégrant les enjeux climatiques dès le début de la formation, à l’instar de Klima School qui forme et permet aux jeunes générations d’être rapidement opérationnel pour opérer la décarbonation. Par ailleurs, pour avoir un impact immédiat sur le climat par l’action des décideurs il est nécessaire de former chef d’entreprise et salariés grâce à des cabinets spécialisés tels que Greendeeed, qui ont pour objectif de conseiller, former et proposer des animations autour du développement durable et de la RSE.
On peut imaginer qu’au terme de ces formations visant l’ensemble de la population active (actifs et futurs collaborateurs), chacun pourra bénéficier des compétences pour faire évoluer les entreprises et organisations vers une économie décarbonée, plus sobre en énergie et en ressources et plus respectueuse de l’équilibre climatique si précieux qui rend notre planète habitable.
La compréhension aux enjeux climatiques et la formation aux matières permettant de rejoindre les entreprises pour agir sont des demandes de plus en plus criantes des jeunes générations, à l’instar des étudiants des grandes écoles, veulent des formations au climat et se plaignent du manque de place que prend le climat dans leur enseignement. Les plus jeunes qui n’étaient pas encore en age de manifester leurs craintes, sont aussi mobilisés aujourd’hui après les incendies de l’été 2022 et l’année de sécheresse. Ils manifestent leur mécontentement et demandent davantage de formation aux enjeux du changement climatique pour pouvoir espérer faire face.
De la même manière, les entreprises ont de plus en plus besoins de personnels immédiatement disponibles pour prendre en charge la mise en place de leur stratégie climatique, la refonte de leur gamme, la modification partielle ou complète de leurs modèles d’affaires, avec pour objectif la réduction opérationnelle de leurs émissions carbone. La demande est de plus en plus forte.
C’est ainsi que le secteur de l’action climatique au sein des entreprises nécessite de plus en plus de personnel formé, ce qui a conduit l’équipe de Klima School à créer une école dédiée aux enjeux de décarbonation de l’économie. Les cursus de cette nouvelle école de commerce proposent un double enseignement, à la fois porté sur les fondamentaux business et à propos de l’action en faveur du climat. Klima School propose en effet des formations bac +1 à bac +5, certifiantes à l’aide de titres RNCP. Les enseignements permettent de repenser l’économie et la façon dont les cours de management classique sont enseignés.
On y prend aujourd’hui en compte les émissions carbone et les limites physiques orthogonaux à l’idée de croissance illimitée. Cours de bilan carbone, conception de stratégie climat, études de cas d'éco-conception ou d’innovation produit bas carbone, toutes ces nouvelles matières font partie du programme de management de l’école de commerce du changement climatique.
Trop d’étudiants manquent encore d’orientation vers les filières permettant de décarboner l’économie. Malheureusement, bien que plus conscients et informés que leurs ainés concernant l’avenir climatique qui leur est réservé, nombre d’étudiants demeurent encore ignorants des principaux concepts à comprendre avant d’espérer traiter le problème : énergie, combustibles fossiles, changement climatique, énergies renouvelables, énergie nucléaire. Pourtant, la RSE et les métiers tournés vers l’impact climatique et environnemental permettent de donner un réel sens du bien commun et accompagnent les jeunes générations pour faire face utilement au sentiment d’éco anxiété grandissante.
Au sein de Klima School, les étudiants peuvent acquérir les bases du management, comme des cours de stratégie d’entreprise, ou des bases du droit ou du marketing. Ils sont aussi et formés à tous les sujets permettant de comprendre et d’agir pour le climat. Cela passe par des cours sur les bilans carbone scope 1 2 3, les achats responsables, les matières premières recyclées, l’introduction au droit de l’environnement, la taxonomie verte, le green digital, ou encore le marketing responsable.
Par ailleurs l’enseignement de cette école de commerce se base sur des études de cas et n’est pas théorique. Les intervenants et professeurs sont tous des professionnels de leur secteur, qui ont comme feuille de route de donner des exemples concrets aux étudiants. Chaque cours présente un thème au sein d’un programme global. Les professeurs présentent donc un cas unique qui pourra être ensuite mis en application par les étudiants. L’objectif est double : l’application des connaissances permet une assimilation plus rapide, et il permet de se construire un portefeuille de compétences présentables devant des recruteurs en forte demande.
L’urgence climatique et écologique fait de plus en plus prendre conscience aux entreprises la part qui est la leur dans la limitation des impacts environnementaux et des dégâts liés. Leurs collaborateurs, fort de la sensibilisation croissante de la population française, sont eux aussi de plus en plus inquiets et conscients des enjeux. Ils octroient de plus en plus d’importance aux actions de leur employeur en terme de RSE. Cependant, si les entreprises et leurs salariés souhaitent agir, ils ne savent pas toujours comment évaluer leur impact et comment prioriser les actions à mettre en place.
Néanmoins, si l’on ne possède pas les expertises internes, il est toujours possible de faire appel à un cabinet spécialisé en RSE, à l’instar de Greendeed. Greendeed est en effet une agence accompagnant les entreprises dans l’élaboration de leur stratégie RSE et sa mise en place opérationnelle avec comme ligne de mire, la réduction de l’impact environnemental des entreprises. Audit, conseils, suivi, formation, animation, Greendeed propose un suivi 360 degré, qui permet de débuter par l’élaboration de la démarche RSE, à sa mise en place concrète à l’ensemble des parties prenantes.
L’agence Greendeed passe d’ailleurs à la vitesse supérieure dans le développement de son offre de services, puisqu’elle propose désormais un baromètre permettant d’évaluer le niveau de connaissance des collaborateurs au sujet des enjeux environnementaux et climatiques. Cela permet alors d’adapter son conseil à chaque organisation, ayant des besoins spécifiques. Le but recherché est de rendre possible l’implication des employés dans leur transition pour assurer une action globale contre le changement climatique.
Grâce à Greendeed, les entreprises peuvent choisir, grâce à un nombre important d’animation, de faire passer leur message en faveur de la RSE de manière ludique, pédagogique et chaleureuse. L’objectif demeure de sensibiliser les salariés à l’écologie et de rendre possible pour tous la compréhension des bons gestes à adopter pour l’écologie au bureau, et à son domicile. En alliant le sport et la RSE dans ses bootcamps quiz développement durable, ou encore en proposant des initiations à des pratiques agricoles durables, au sujet des végétaux et de la biodiversité, ou de l’artisanat, ou enfin des activités culinaires sur les plantes sauvages commestibles, l’objectif est de sensibiliser les employés des entreprises à des modes d’action plus reponsables de l’écologie (zéro déchet, cuisine anti gaspi, potager en permaculture) dans le but de générer la modification des comportements vis à vis de l’environnement et du climat.