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Dans une étude publiée en 2021, The Lancet Planet Health, journal scientifique de référence révèle les données collectées auprès de 10 000 jeunes de la Gen Z dans 10 pays (Australie, Brésil, Finlande, France, Inde, Nigéria, Philippines, Portugal, Royaume Uni et USA avec 1000 participants par pays). Cette étude, la première d'une telle ampleur, révèle les implications importantes du changement climatique sur l'état d'anxiété des jeunes et leur sentiment d'impuissance face à l'ampleur des risques et des conséquences à venir. Dans le détail, l'étude indique que 59% étaient inquiets ou extrêmement inquiets, et 84% étaient à minima inquiets. Nombre de jeunes associent le changement climatique avec des sentiments tristes et anxiogènes, et pensent à 75% que le futur leur fait peur, ou 83% que la lutte contre le réchauffement climatique est un échec. Les jeunes percoivent pour la plupart un sentiment de trahison et de sacrifice de leur avenir par les aînés.
"Les données montrent une claire anxiété-climat et un sentiment de trahison des jeunes" - Stanford University.
Selon le nouveau rapport sur les priorités de la Gen Z et des Millenials produit par le cabinet Deloitte en 2022, et conduit sur 23 000 personnes dans le monde, 75% d'entre elles pensent que le monde se trouve à un point d'inflexion pour opérer la réponse immédiate à la question existentielle du changement climatique. Nombre d'entre eux ont été personnellement impactés par un évènement climatique sévère, comme une canicule à plus de 40°C, ou des évènements de sécheresses ou de fortes pluies causant des inondations. En revanche, moins de la moitié sont optimistes sur la capacité de l'humanité à produire ces efforts de sauvegarde d'un climat viable.
Selon les données collectées par Deloitte, seuls 15% des jeunes pensent que les grandes entreprises prennent des mesures substantielles pour combattre le changement climatique. Il en va de même concernant l'avis qu'ils portent vis à vis de leurs gouvernements. Seules 1 un jeune de la Gen Z sur 10 pense que son gouvernement est activement engagé contre le changement climatique. Enfin, ils ne sont que légèrement plus optimistes concernant leur propre employeur, puisque 18% des Gen Z pensent que leur employeur combat le changement climatique. Cependant, les jeunes considèrent la défense des actions pour le climat comme une opportunité qu'ils pourront promouvoir en interne. Ces derniers considèrent que si leur employeur agit vraiment et prend en compte leurs recommandations, alors ils pourront rester plus longtemps dans l'entreprise, créant de nouveaux moyens de fidélisation pour les organisations.
La jeune génération souhaite prendre part aux actions de lutte contre le changement climatique et se former aux enjeux pour parfaire sa compréhension des leviers d'actions. Elle souhaite que les entreprises associent les salariés dans des programmes d'actions visibles et la mise en place de politiques de tolérance zéro vis à vis de leur parties prenantes dans le cadre de la sobriété énergétique.
Plusieurs sources ont montré que la jeune génération des 16 25 ans prenaient l'avion de plus en plus fréquemment, avec un allongement des distances parcourues, en totale contradiction avec les objectifs de lutte contre le changement climatique. Par ailleurs, certains consomment en masse des produits de fast fashion promus par les influenceurs sur les réseaux sociaux. Ces comportement dénotent une incohérences avec les aspirations précitées, mais sont rendues possibles par une absence de politique de sobriété carbone et sobriété énergétique. Par ailleurs, par manque de formation aux enjeux du changement climatique et à l'ampleur du phénomène, ces derniers, dans l'ignorance n'ont pas toujours conscience de l'impact de leurs décisions d'achats. Néanmoins, une étude publiée par le réseau social Pinterest mi 2021 démontre la montée d'un mouvement de Greenaissance. Il s'agit de la prise de conscience par les jeunes suite aux confinements et couvre feu de la nécessité de limiter l'empreinte carbone et d'accroître l'efficacité énergétique. Ainsi, le réseaux social confirme qu'il est dans l'intérêt des marques de prendre des engagements réels pour le climat, et d'inspirer l'action en montrant l'exemple.